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Frédéric Olivier
13 mars 2019

De nouveaux droits au chomage ?

Aurez-vous recours aux ordonnances ? Selon l’Insee, le taux de chômage est passé fin 2017 sous la barre des 9 %. La baisse durable, c’est pour maintenant et pas à la fin de l’année comme vous l’aviez déclaré ? Ce sont des chiffres provisoires, j’attends les chiffres définitifs pour me prononcer. Ce qui est vrai, c’est que la décrue du chômage de masse s’est amorcée mais que chaque année, il y a 120 000 personnes de plus qui arrivent sur le marché du travail. Il faut donc créer plus de 120 000 emplois pour que le chômage commence à diminuer. Et, surtout, je n’oublie pas qu’il reste 2,7 millions de personnes au chômage. Nous n’en sommes qu’au début, il faut intensifier notre effort. C’est pour cela que nous menons ces réformes structurelles. Vous présentez lundi vos arbitrages sur la formation professionnelle. Faut-il s’attendre à un « big bang » ? Car le RGPD, la nouvelle réglementation pour la protection de nos données personnelles, ne peut pas tout régler. Si ce dispositif assure des réponses des plateformes, à l'image de Facebook il y a deux semaines, il n'a pas toujours la possibilité d'agir en amont, pour éviter d'éventuelles fuites de données à l'avenir. En la matière, Mounir Mahjoubi a précisé que le réseau social avait joué le jeu en livrant au régulateur les éléments demandés, au fur et à mesure de son enquête. Sur cette protection des données, quelle sécurité pour nos données de santé, alors que se développent les services en ligne de prise de rendez-vous ou ceux qui permettent de consulter les résultats d'analyse ? En la matière, le secrétaire d'État au numérique assure que les entreprises du secteur sont soumises à des critères de sécurité bien plus stricts que les réseaux sociaux, pour éviter les failles. Interrogé enfin sur le remaniement à venir, Mounir Mahjoubi dit souhaiter, à titre personnel, que le gouvernement soit moins verticalisé et aille davantage à la rencontre des élus locaux. MARINE LE PEN - La fille de Marine Le Pen et son neveu ont été agressés lors d'une altercation dans la nuit de jeudi à vendredi, à Nanterre. ] C'est l'AFP et BFMTV qui ont, de concert, rapporté l'information ce vendredi dans l'après-midi : une fille de Marine Le Pen et un de ses cousins ont été violemment agressés dans la nuit de jeudi à vendredi, à Nanterre. Il est question d'une "bagarre" lors de laquelle les deux jeunes membres de la famille Le Pen ont été "frappés", sans qu'on connaisse pour autant la cause exacte de l'altercation. La fille de Marine Le Pen, dont le prénom n'est pas cité, est présentée comme une jeune femme de 19 ans tandis que son cousin serait âgé de 18 ans. Elle aurait "reçu des coups de poing" et "a été transportée par les pompiers à l'hôpital", écrit l'AFP, qui évoque "une suspicion de fracture du nez". Les hommes qui seraient à l'origine des coups, deux individus de 32 et 47 ans, ont été interpellés et placés en garde à vue au commissariat de Nanterre. Marine Le Pen a elle-même réagi à l'agression de sa fille qu'elle qualifie de "gratuite". A notre connaissance, c’est la première fois qu’un ministre de la Ve République est contraint de s’enfuir de son bureau en courant. On ne sait pas du tout comment tout cela aurait pu tourner mais pour l’heure, l’incident était clos. M. Griveaux a alors déclaré en reprenant son souffle avec une manière très personnelle de maintenir l’événement à distance : « J’espère qu’ils ne vont pas s’en prendre à mon bureau. C’est tout ce qu’il me reste de papa. » Depuis, le bureau de papa a été déménagé dans un lieu un peu plus sécurisé. Nous aussi. Réfugiés à l’hôtel Matignon, situé dans un environnement immédiat, où Edouard Philippe, le premier ministre, s’enquit de nos santés, nous offrit un verre de soda et fit quelques blagues avec son porte-parole. L’attaque de son ministère n’est sans doute pas sans lien avec ce que peut susciter Benjamin Griveaux : une image de teigneux prêt à défendre la Macronie jusqu’à la provocation. Une image qu’il considère tellement déformée qu’il a tenté avec nous de faire tout ce qui était en son pouvoir pour la restaurer. Ce matin, c’était rock’n’roll. Nicolas Hulot a raison : aucun avenir n’est imaginable sans réaliser d’ambitieuses transitions écologiques. Voire, en certains domaines, de vraies ruptures négociées. La mobilisation de tous est nécessaire. L’avenir même de notre planète et ses grands équilibres géopolitiques passent par cette ambition écologique. Tout comme le bien-être de tous nos concitoyens. Enfin, je me sens très profondément européen. Mais je souhaite une Europe plus sociale, plus citoyenne et donc plus puissante. Une Europe moins obsédée par les chiffres. Et plus militante quant aux valeurs humanistes qui ont présidé à sa création. Jacques Delors, à l’aide ! Je serai donc à Lorient le 16 décembre. Fidèle à mes engagements de toujours. Heureux, tout particulièrement, de discuter de ces trois sujets avec ceux qui ont rejoint En Marche. Tant je crois profondément aux idées qui sont les miennes. Et tant est grande ma volonté de les faire partager. Je me rappelle que le Célib dont chacun parle encore aujourd’hui était dirigé par un Président, René Pléven. La Direction des applications militaires, c’est donc bien plus que les concepteurs de notre dissuasion. C’est un coeur stratégique. C’est l’épicentre de l’innovation, de l’expertise et de la sécurité. C’est l’acteur indispensable, sur le long terme, de notre souveraineté. J’ai vu ces dernières semaines les forces garantes de notre dissuasion. J’ai vu la force océanique stratégique, dont nous avons célébré la 500e patrouille d’un SNLE. J’ai rencontré à Istres les forces aériennes stratégiques, à qui le nouvel A330 Phénix ouvre des horizons décuplés. J’étais avec la semaine dernière encore avec la force aéronavale nucléaire, qui bénéficie d’un porte-avions rénové. Il y a un an, je vous rencontrais à Bruyères-le-Châtel. Aujourd’hui, je retrouve le CEA et la DAM, vous les concepteurs, les réalisateurs et les garants de la crédibilité de notre dissuasion. Sans votre travail, l’engagement de nos forces pour la dissuasion serait inutile, vain. Vous êtes ces femmes et ces hommes, capables de vous dépasser, d’exceller, de relever tous les défis. Dans les années à venir, nous retrouverons une France où tout le monde sait lire, écrire, compter et respecter autrui. Le dédoublement des classes de CP dans l’éducation prioritaire est ainsi une mesure de justice sociale très profonde puisqu’elle va aller à la racine des difficultés scolaires. Nous combattons ainsi le plus tôt possible la première des inégalités, celle liée au langage. Avec ces dédoublements, nous avons aussi provoqué un effet psychologique positif sur les familles, les professeurs et l’ensemble du pays, pour qui cela crée un espoir. Cette mesure, comme celle de la scolarisation obligatoire dès trois ans en 2019, sont regardées avec grand intérêt à l’étranger. Mon but est que notre pays soit fier de son école. Combien d’élèves seront concernés à la rentrée par le dédoublement? L’an dernier, les classes de CP à 12 élèves ont concerné 60 000 d’entre eux. En tout, 190 000 élèves en bénéficieront. Cette mesure, lorsqu’elle sera arrivée à maturité en septembre 2019, touchera 20% d’une génération, soit exactement la proportion des élèves en grande difficulté à la sortie de l’école primaire. Nous avons créé 3881 postes d’enseignants dans le premier degré, dont autour de 3000 pour le dédoublement des CP.

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Frédéric Olivier
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